La France va pouvoir exporter son foie gras vers la Russie

Depuis que la Californie a interdit en juillet dernier l'importation du foie gras, par opposition à la technique du gavage, la France, premier producteur mondial, cherche de nouveaux débouchés. Un premier succès vient d'être remporté en Russie qui ouvrira plus largement ses frontières au foie gras français.

Un importateur de perdu dix de retrouvé, le foie gras français n'en est certes pas encore là mais il s'y efforce. Deux sites de production supplémentaires de Hautes-Pyrénées et de Dordogne vont pouvoir exporter leurs produits en Russie. La Russie n'accorde d'autorisations qu'au compte-goutte après de rigoureux examens de sécurité et d'hygiène.

Mais c'est un marché prometteur qui n'importe pour l'instant que deux ou trois millions d'euros de foie gras français par an. Autre cible de la profession, la Chine. Des discussions sont en cours pour obtenir l'exportation directe vers le continent sans avoir à passer par Hong-Kong.

Le Brésil fait également partie des perspectives de développement. Il est vrai que l'enjeu est de taille : la France est à l'origine de 20.000 tonnes de foie gras sur les 27.000 tonnes produites dans le monde. Ce secteur emploie 30.000 personnes et dégage un excédent commercial de plus de 40 millions d'euros par an.

 

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