Un homme qui passait six heures sur son portable par jour, pour le travail, vient de voir sa tumeur du cerveau déclarée maladie professionnelle. Une première chez nos voisins italiens et en Europe.
Mais l'absence de réaction des autorités inquiète Michèle Rivasi, député européenne Europe Ecologie-Les Verts. Le manque d'information des consommateurs aussi : « Il faut que le consommateur qu'on est tous, soit informé des risques d'une utilisation intensive du portable. Si on utilise trop son portable mis à l'oreille, on peut avoir des risques de tumeurs au cerveau, des problèmes au niveau des glandes salivaires... Il y a plusieurs études qui ont montré qu'il y avait des problèmes là-dessus ».
Pour Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits pour la sécurité sanitaire des technologies sans fil, les autorités portent une grande part de responsabilité dans l'ignorance des dangers liés aux portable. Un scandale sanitaire potentiel qu'il compare à celui de l'amiante : « Le principe de précaution est constamment appliqué au profit de l'industrie, et pas du tout à celui de la santé publique. C'est-à-dire qu'à chaque fois on diligente des études pour tenter d'infirmer les études qui montrent qu'il y a des effets sur la santé. Et en fait on assiste à exactement la même chose que ce qui s'est passé dans l'amiante puisque pendant que l'on fait croire qu'il y a encore un vrai débat sur le sujet, le commerce continue ».
Une proposition de loi pour réduire l'exposition aux ondes electromagnétiques doit être discutée à l'Assemblée nationale française dans les prochaines semaines.