A Bruxelles, les Vingt-Sept s'offrent un sommet «d'étape» pour la relance de l'Union européenne

A Bruxelles, le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne s'ouvre ce jeudi 18 octobre dans la journée. Il s'agira pour les Vingt-Sept d'y discuter dans un premier temps du renforcement de l'Union bancaire et monétaire. La rencontre se poursuivra vendredi matin avec des sujets diplomatiques, en particulier la Chine, l'Iran, la Syrie et le Mali.

Ce ne sera pas une réunion de la dernière chance, pas une réunion de crise non plus, mais plutôt un conseil d’Etat que l'on n’ose pas dire « normal » pour voir où l’on en est des décisions de la précédente rencontre de mai 2012. C'est en tout cas ce que l’on souhaite à Paris.

Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de « plat de résistance » au menu. On pense notamment à la supervision bancaire qui, selon la proposition de la Commission européenne, doit être transférée des banques centrales nationales à la Banque centrale européenne (BCE). Sur ce dossier, la France veut avancer rapidement alors que l’Allemagne a déjà prévenu qu’aucune décision ne serait prise, ce qui augure de sympathiques discussions.

Au programme également, l’approfondissement de l’Union économique et monétaire (UEM), autrement dit une plus grande intégration de la zone euro qui fait l’objet d’un rapport du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de même qu’un sujet auquel tient particulièrement François Hollande : le point sur le paquet croissance de 120 milliards d’euros accolé au pacte budgétaire.

Enfin les relations de l’Union avec la Chine sont aussi à l’ordre du jour. Les cas grec et espagnol n’y figurent pas. On devrait donc cependant en parler car si François Hollande considère que la crise grecque n’est plus une menace pour la zone euro, il convient sans doute de s’en assurer.

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