Avec notre envoyée spéciale à Ludwigsburg
Dans la cour du château baroque de Ludwigsburg, entre les échoppes des vendeurs de saucisses et de bretzel, près de trois mille personnes assistent à cette commémoration.
Les jeunes sont nombreux ce samedi et c’est bien à eux qu’Angela Merkel et François Hollande veulent s’adresser. L’avenir semble bien sombre pour ces jeunes qui incarnent pourtant l’avenir de l’Europe.
Il va falloir trouver les mots pour leur donner de l’espoir comme Charles de Gaulle l’avait fait en 1962, déclenchant l’enthousiasme des jeunes allemands parce qu’il leur avait dit : « Vous êtes les enfants d’un grand peuple ».
De la part d’un homme qui incarnait la Résistance, c’était évidemment hautement symbolique. La tache est plus difficile pour les dirigeants français et allemands, empêtrés dans leurs désaccords sur le calendrier pour la mise en place d’une supervision des banques européennes ou le mariage d’EADS et de BAE, les deux géants européens de l’aéronautique et de la défense. Mais c’est aussi des désaccords que naissent les grands projet.