Récession, baisse de l'emploi et de la consommation, diminution des revenus fiscaux : la conjoncture économique est difficile en Italie. Le gouvernement de Mario Monti a du mal à tenir ses objectifs de réduction du déficit et la pression des marchés reste très forte.
Le Premier ministre italien voulait donc avoir les coudées franches pour réduire davantage le déficit public, et la Chambre des députés de Rome a voté la confiance à son gouvernement, qui s'apprête à annoncer une nouvelle réduction des dépenses budgétaires.
Les députés de Berlusconi votent contre
Des économies supplémentaires d'environ 4 milliards d'euros devraient être annoncées pour cette année. Après avoir demandé aux gouvernements de la zone euro à « ne pas se laisser brider » par les députés, le Premier ministre italien s'est défendu de vouloir limiter le contrôle parlementaire sur les mesures économiques et a demandé ce vote de confiance.
Et il l'a obtenu, même si les députés de la formation Peuple de la liberté de l'ancien Premier ministre Silvio Berlusconi ont voté contre. Ils ont été piqués à vif par les déclarations critiques de Mario Monti dans le Wall Street Journal à l'adresse du précédent gouvernement italien.