« Pour moi, s’est exclamé David Cameron, ce n’est pas une question de politique, de stratégie ou de calcul : cela concerne la tête, le cœur et l’âme ». Le Premier ministre britannique sait pertinemment que l’appel à l’indépendance ne fait pas l’unanimité en Ecosse et que jouer sur les émotions peut s’avérer efficace.
David Cameron présente donc l’objectif de son combat comme « quelque chose de très précieux : l’avenir de notre Royaume-Uni ». Il assure vouloir consacrer « toutes ses forces » pour que le pays « reste uni ».
Après avoir évoqué l’âme et l’unité, il faut toutefois parler aussi un peu d’argent. Pour David Cameron, en restant au Royaume-Uni, l’Ecosse sera « plus riche », car faisant partie « de la septième économie mondiale » et disposant de la livre qui « permet d’emprunter à des taux parmi les plus bas en Europe ».
Arguments que les indépendantistes balayent d’un revers de la main, en assurant que les ressources naturelles de l’Ecosse peuvent lui garantir un avenir radieux en dehors du royaume britannique.