Les réactions en Italie ne se sont pas faites attendre
Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
«Nous respectons la sentence prononcée par la cour de La Haye même si son contenu ne correspond pas aux positions défendues par l’Italie. Mais nous comptons sur la poursuite des négociations entre les deux parties pour affronter les questions toujours ouvertes liées aux douloureux événements de la Seconde guerre mondiale» : les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Giulio Terzi, sont très diplomatiques.
Les déclarations politiques en revanche sont elles beaucoup plus vives : «Il s’agit d’une décision honteuse qui piétine de manière indélébile la mémoire des victimes du nazisme, la valeur de la résistance et l’histoire», estime le leader du parti Refondation communiste Paolo Ferrero. De son côté, le quotidien en ligne de droite, Il Giornale, publie ce titre : « une gifle cinglante infligée aux victimes italiennes du IIIème Reich ».
Pour sa part, l’association des familles des victimes des nazis responsables des massacres de Civitella, Grizzana, Marzabotto et Monzuno en Toscane, fait part de sa profonde amertume et demande au gouvernement d’avoir le courage de ne pas rester en marge.
Pour en savoir plus :