Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
C’est une prise de position extrêmement forte qu’a adopté Hillary Clinton sur un sujet très controversé et qui fait polémique au Conseil des droits de l’homme de l’ONU depuis des années. Elle a demandé en termes très vigoureux qu’il soit mis fin à la discrimination sexuelle frappant les homosexuels.
La secrétaire d’Etat américain ciblant certains pays arabes et africains, sans toutefois les nommer, a affirmé « qu’être homosexuel n’était pas une invention des pays occidentaux mais bien une réalité de l’humanité ».
Selon Amnesty international, l’homosexualité reste interdite dans 76 pays où « les membres de cette minorité, dit Hillary Clinton, sont souvent arrêtés, battus, torturés, voire exécutés ». Les Nations unies ont fait des progrès pour mettre fin à ces attitudes. Certains engagements ont été pris.
Mais, il faut briser le tabou, a affirmé Hillary Clinton. Et il faut assurer l’égalité des individus quelles que soient les tendances sexuelles. « Les Etats-Unis créent un fonds pour, dira-t-elle, restaurer et conforter leurs dignités. »