Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Clair, synthétique, plutôt optimiste, Mario Monti, président du Conseil italien, a d’abord expliqué qu’il entendait gouverner jusqu’à l’échéance naturelle de la législature, soit le printemps 2013, cela pour garantir une stabilité au pays et mener à bien les mesures en matière d’assainissement des finances publiques, de relance de la croissance et de l’emploi pour les jeunes.
Il a fait part de son souhait d’avoir dans son gouvernement des personnalités politiques, mais il a dit qu’il pouvait comprendre les réticences de certains partis. Il a en tout cas assuré que son gouvernement serait convaincant et efficace. Un message adressé aux marchés qui ne sont pas encore tranquillisés. Mario Monti a également affirmé que les Italiens devraient faire des sacrifices, mais qu’il n’est pas question de « mesures faites de sang et de larmes ».
Selon les déclarations du président de la Chambre des députés, Gianfranco Fini, le vote de confiance au Sénat, puis à la Chambre des députés, se tiendra au plus tard vendredi. Un vote très attendu.