Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Le principe d'une trêve olympique remonte à la Grèce ancienne. Les participant aux jeux s'engageaient à cesser les hostilités sept jours avant et après les épreuves pour permettre le libre passage des athlètes. Cette trêve a été remise au goût du jour par l'ONU en 1993, mais comme le souligne l'ambassadeur britannique Philip Perham, c'est aujourd'hui avant tout un symbole.
« Cette résolution n'est pas légalement contraignante. C'est d'abord une référence à la tradition de la Grèce ancienne d'une trêve olympique comme une source d'inspiration pour les gouvernements et les sociétés civiles à faire ce qu'ils peuvent pour promouvoir la paix ».
La résolution de l'Assemblée générale présentée par la Grande Bretagne est soutenue pour la première fois par l'ensemble des 193 membres de l'ONU. La Syrie et l'Iran ont été les deux derniers pays à s'y associer. L'esprit olympique n'est pas toujours suffisant. En 2008, la Russie et la Géorgie avaient continué les hostilités malgré la trêve décrétée par les JO de Pékin.