Au cœur du vieil Édimbourg avec son charme victorien, ses kilts et ses cornemuses, se dresse désormais un des musées les plus modernes du monde. « Le bâtiment a toujours été très spectaculaire, explique David Forsythe, responsable du département écossais, mais la rénovation l'a ouvert physiquement et intellectuellement. Beaucoup de faux murs ont été enlevés pour lui rendre sa gloire d'autrefois, mais avec l'allure du 21e siècle. »
« La fenêtre sur le monde »
Sous le toit lumineux du Musée National d'Ecosse se cachent une multitude d'objets et plus personne ne se souvient comment le lieu était avant. « Le hall d'entrée, quand nous sommes arrivés, était un terrier de lapin qui servait d'entrepôt », rappelle l'architecte Gareth Hoskins. Pour le réaménager, il s'est inspiré du Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, notamment pour la Grande Galerie qui fait toute la fierté du directeur Gordon Rintoul : « La Grande Galerie est un espace magnifique avec ses piliers, son toit en verre, remplie de lumière, mais aussi d'objets exposés sur un mur de 20 mètres de haut. C'est ce qu'on appelle ‘la fenêtre sur le monde' parce qu'elle donne aux visiteurs un aperçu des différentes sections de nos collections qui couvrent tout : du premier signal d'un chemin de fer du 19e siècle jusqu'aux poissons fossiles. »
Parmi les objets les plus spectaculaires du nouveau musée : ce squelette d'un Tyrannosaure rex, 12 mètres de long, entouré d'un monde animalier volant et grimpant.
Le nouveau Musée National d'Écosse à Édimbourg