«Il est ridicule de mettre l'Espagne et l'Italie dans le même panier que la Grèce» a déclaré le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. «Il n'y a aucun plan de sauvetage pour venir en aide à l'Espagne l'Italie et Chypre», a renchéri la Commission européenne.
Les investisseurs s'inquiètent
Pour Bruxelles, puisque les mesures nécessaires en matière de consolidation fiscale sont mises en œuvre dans ces pays, il n'y a pas de crainte à avoir. Mais une rumeur a couru les marchés hier selon laquelle Rome et Madrid ne participeraient pas au plan d'aide à la Grèce, ce qui a jeté la suspicion sur l'état de santé des finances italiennes et espagnoles. Rumeur vite démentie par Bruxelles.
Mais l'Italie inquiète les investisseurs en raison d'une économie atone et des incertitudes sur le gouvernement. Quant à Madrid, en dépit des reformes du secteur bancaire, du marché du travail et des retraites, les investisseurs doutent de sa capacité à réduire son déficit en raison de son faible contrôle sur les finances des régions.