Pour l’opposition, il s’agit de « procès spectacles à la chaîne » et d’une vengeance du régime qui ne supporte pas que l’on conteste son monopole politique.
La condamnation d’Andreï Sannikov, ancien vice-ministre des Affaires étrangères et cofondateur du mouvement Charte 97, ainsi que de trois autres opposants, a suscité des réactions d’indignation dans toutes les principales capitales occidentales.
Elles considèrent les jugements prononcés à Minsk comme éminemment « politiques » et réclament leur « révision immédiate ». Les Etats-Unis brandissent la menace de « mesures supplémentaires » contre le régime biélorusse.
A Londres, on souligne qu’Andreï Sannikov « n’est coupable de rien de plus que l’expression pacifique de son opinion sur l’élection faussée de décembre ». En même temps, les Britanniques expriment leurs « graves préoccupations » quant à « son accès aux soins médicaux et aux services juridiques ».
Pour l’Allemagne, ce n’est pas la justice qui a été rendue, mais « c’est la volonté politique de Loukachenko qui a été exécutée ».