Avec notre correspondant à Pristina, Jean-Arnault Dérens
Le PDK reste bien éloigné de la majorité absolue et va devoir s’atteler à la tâche difficile de former une coalition gouvernementale.
Dans les négociations à venir tous les petits partis vont jouer un rôle essentiel : l’Alliance pour l’avenir du Kosovo (AAK) de l’ancien commandant Ramush Haradinaj, et l’Alliance pour un nouveau Kosovo du milliardaire kosovaro-suisse Behxhet Pacolli. Le PDK devrait aussi pouvoir compter sur le soutien d’une partie du député élu par une minorité, notamment par la communauté serbe.
Pour sa part, le mouvement radical Vetëvendosja (« Autodétermination ») qui se présentait pour la première fois à des élections et qui entend exprimer le malaise social grandissant que ressentent les Kosovars, obtient le score appréciable de 12,2% mais devrait se tenir à l’écart de toutes les tractations post-électorales.