Une certaine méfiance reste perceptible en Europe centrale par rapport à la Russie, ancienne puissance occupante de la région. Il n’est donc pas étonnant qu’une confirmation des garanties de sécurité militaire figure en bonne place parmi les demandes formulées par Viktor Orban.
Dépassant le cadre strictement européen, il s’est prononcé pour le maintien de l’article 5 de la Charte de l’Otan, qui prévoit une assistance des alliés en cas d’attaque contre l’un d’eux.
La région veut également que l’accord avec la Russie lui garantisse la sécurité énergétique et économique. Elle plaide pour « des règles limitant les monopoles dans le transport énergétique ». Elle réclame également que « des voies de transport soient garanties entre le nord et le sud de l’Europe ».
Une autre garantie demandée – celle de l’accès au marché russe. Les entreprises européennes peuvent y être vraiment compétitives, à condition quand même que le marché local soit vraiment ouvert.
L’accord de partenariat stratégique entre les Vingt-Sept et la Russie est en négociations depuis déjà longtemps, mais achoppe notamment sur les questions de l’énergie. Le prochain sommet entre les deux parties est prévu le 7 décembre.