Un service minimum librement consenti, rien à voir avec 2002, et la précédente grève générale, quand le gouvernement conservateur de José Maria Aznar avait imposé que les transports fonctionnent a minima, au grand dam des syndicats.
Cette fois, il aura fallu deux jours de négociations, mais le gouvernement estime que la tranquillité des usagers est garantie. Quant aux syndicats, ils relâchent ainsi un peu de pression mais enterrent simultanément six ans de paix sociale, après déjà des coups de semonce en juin et une grève dans la seule fonction publique.
Concrètement, les vols intérieurs seront plus sévèrement touchés que les autres, 10% seulement d'assurés, mais presque la moitié de ceux à destination des Canaries et des Baléares sont maintenus. Pour les vols internationaux, 20% à 40% des vols. Du côté du transport ferroviaire, quelques trains à grande vitesse, mais pas un seul pour se déplacer dans le pays. En revanche, ce service minimum prendra tout son sens pour les trains de banlieue : un quart d'entre eux circuleront durant la journée, jusqu'au tiers aux heures de pointe.