Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
Il faudra attendre que les séparatistes confirment officiellement cette volonté, mais en soi c’est un pas de plus. Un pas en avant, par rapport au communiqué de début septembre, lorsque ETA se limitait à parler d’une trêve sans date et sans précisions.
On sait que l’organisation terroriste est moribonde, et aussi qu’elle est sous pression de sa base politique qui veut être de nouveau légalisée.
Un référendum d'autodétermination
D’après Gara, ETA exigerait des contreparties, comme par exemple la tenue d’un référendum d’autodétermination.
Pour le gouvernement Zapatero, cette information n’en est pas une. Les communiqués et les interviews ne valent rien, dit la classe politique espagnole. Il n’y a qu’une seule chose qui compte, c'est l’abandon définitif des armes de la part des séparatistes armés.
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