Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu
Les efforts effectués dans le monde pour protéger la couche d’ozone portent leurs fruits. Selon le rapport de quelque 300 scientifiques mandatés par l’Organisation météorologique mondiale, l’évolution constatée va dans le bon sens : aucune zone additionnelle de déperdition n’est notée et l’effet de serre se modère.
Depuis quatre ans il n'y avait pas eu d'étude d’une telle ampleur et elle apporte de bonnes nouvelles. Le Protocole de Montréal fonctionne et la situation s’améliore. L’arrêt de la production et de l’emploi de substances attaquant la couche d’ozone a des conséquences bénéfiques réelles, affirment les scientifiques. Ainsi, au cours de la dernière décennie, la couche d’ozone de l’Arctique et de l’Antarctique ne s’est plus réduite, et dans le secteur des pôles, on en est revenu à la situation semblable à celle qui prévalait avant 1980.
Il reste beaucoup de chemin à faire, néanmoins, pour la première fois, il est possible de parler si ce n’est de succès du moins de progrès. Il reste cependant certain que les activités humaines vont continuer à changer la composition de l’atmosphère et à agir sur le climat.