Les banques devront à l'avenir conserver à disposition suffisamment de fonds propres, par rapport aux montants prêtés, pour ne pas se trouver exposées à la faillite en cas de crise. Mais surtout les banques ne pourront plus comptabiliser comme fonds propres et rapidement disponibles des actifs à risque, susceptibles de perdre toute valeur s'ils ne sont pas remboursés.
C'est en effet ce qui s'est passé avec l'effondrement des subprimes. Voilà donc la réponse apportée par les banques centrales à l'exigence des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 d'améliorer la régulation financière et le niveau de sécurité du système financier mondial. Le G20 devrait d'ailleurs débattre de ces nouvelles règles et les avaliser lors de sa réunion en novembre prochain à Séoul.
Ces nouvelles mesures de sécurité discutées au sein du comité de Bâle, d'où leur nom de Bâle 3, viennent renforcer l'accord Bâle 2 conclu en 2006. La disposition portant sur les fonds propres pourrait obliger certaines banques à emprunter pour se constituer le matelas de sécurité conforme à ces nouvelles normes.