Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Tous les sondages sont bons. 60 % des britanniques approuvent la formation du gouvernement de coalition. La plus importante priorité de ce gouvernement, les draconiennes réductions des dépenses publiques pour lutter contre le déficit budgétaire, est largement soutenue par le public : 44 % pour, 37 % contre.
Ce mercredi 18 août au matin, le patronat britannique a félicité le gouvernement pour « son action audacieuse et courageuse ». Une approbation de complaisance, diront certains , mais le principal journal d’opposition, le Guardian, écrit, lui aussi que ces 100 premiers jours ont été remarquables.
Cette euphorie ne cache pas les nuages à l’horizon de la rentrée parlementaire. Le duo Cameron-Clegg a remarquablement fonctionné mais leurs partis n’affichent pas une harmonie aussi parfaite.
Les libéraux démocrate, avec aujourd’hui seulement 8 % d’intentions de vote font fait les frais de cette union jugée contre nature par certains de ses militants et réclament un droit de veto sur les décisions du gouvernement de coalition. Le plus dur est à venir pour David Cameron et Nick Clegg.