Avec notre bureau de Bruxelles,
Il y a cinq ans, les proxénètes femmes ne représentaient qu’un quart des professionnels su secteur en Belgique. Depuis peu, leur nombre a explosé selon la police fédérale belge.
Plus persuasives, faisant étalage de leur tapageuse prospérité pour convaincre les plus réticentes, elles sont aussi moins facilement repérables sur le terrain que leurs collègues masculins.
Elles se retrouvent souvent à la tête de réseaux de prostitution : les filières nigériane, chinoise et thaïlandaise sont organisées ici à plus de 90% par des femmes. Dans ces réseaux là, les seuls hommes sont les clients.
Autre constat, les violences physiques contre les prostituées sont en baisse significatives. Les femmes proxénètes manipulent volontiers les pressions psychologiques, disent encore les policiers belges.
Autre évolution notable après quelques saisons au service de femmes proxénètes, les prostituées gérées par celles-ci sont régulièrement autorisées à s’installer à leur propre compte. Leur passé souvent récent de victime s’en trouve gommé, ce qui réduit considérablement le nombre de plaintes.
Le dernier réduit des méthodes à l’ancienne, dominé par des hommes, ce sont ici les milieux albanais et roumain.