« Un transfert de technologies clés, fondamentales, pas seulement en matière de construction navale, mais aussi dans d'autres domaines... » l'amiral russe, Vladimir Vissotski a enfoncé le clou, précisant le cadre des conditions posées par Moscou pour l'achat des Mistral français. Une déclarationn faite dès le lendemain de l'annonce faite par le président Nicolas Sarkozy au personnel des chantiers de Saint Nazaire. La Russie semble donc accepter d'acheter deux Mistral fabriqués en France, mais elle maintient les exigences de transfert de technologies formulées par le Premier ministre Vladimir Poutine, lors de sa visite à Paris à la mi-juin.
« L'OTAN ne doit pas se mêler de ce contrat franco-russe », avait dit le secrétaire général de l'Alliance. Toujours est-il que les Etats-Unis, ainsi que des ex-républiques soviétiques, surtout les Pays baltes et la Géorgie, craignent les conséquences de la vente de porte-hélicoptères français à la Russie.
Pour répondre aux exigences de Moscou et être sûr de remporter le contrat, Paris devrait livrer le Mistral avec l'ensemble de ses équipements électroniques de pointe, comprenant notamment de gros moyens de calcul informatique, qui dépassent largement les capacités technologiques actuelles de la Russie.