Avec notre correspondante à Rome, Anne Lenir
La place Navona au cœur de Rome s’est transformée en un salon de journalistes à ciel ouvert. Ils étaient plus de 2000.
« J’espère que la pression du public, de la presse et du monde puisse bloquer la loi. C’est une question de la démocratie. Je ne peux pas écrire, ni dire les choses comme elles sont réellement. C’est un vrai problème. Cette loi limite la possibilité de raconter la vérité », explique Francesco Paterno qui travaille depuis 20 ans pour le quotidien indépendant Il manifesto.
A ses côtés, un musicien du groupe romain « Têtes de bois », Luca De Carlo explique : « Moi je souhaite juste faire écouter notre voix », et il ajoute : « Berlusconi a travaillé pour lui et a un peu endormi la société ».
A l’issu de la manifestation à Rome et de celles qui se sont tenues dans 21 autres villes de la péninsule, la fédération nationale de la péninsule a annoncé une journée sans information, le 9 juillet 2010.