Aucun parti n’est en mesure d’obtenir une majorité absolue. Tout dépend donc de la capacité des deux plus grandes formations à créer une coalition. Le SD-Smer du Premier ministre de gauche sortant Robert Fico aimerait bien renouveler l’expérience avec un parti populiste et un autre, ouvertement xénophobe, mais les deux semblent loin d’être assurés de franchir la barre de 5%, requise pour entrer au Parlement.
Les socialistes eux-mêmes ont beaucoup perdu dans les sondages. Non seulement à cause de quelques scandales de corruption, mais surtout parce qu’ils n’ont aucunement réagi à une chute brutale de l’indice de croissance économique. Leur politique sociale reste toujours aussi généreuse, ce qui réjouit les couches les plus défavorisées, mais commence à inquiéter le reste de la population.
Les cinq partis de droite modérée ont donc une sérieuse chance d’obtenir un score permettant de fonder une coalition gouvernementale. Un tel résultat annoncerait des réformes à l’intérieur du pays, mais aussi une amélioration des relations avec la Hongrie voisine ; relations déstabilisées par la participation des extrémistes nationalistes slovaques au gouvernement.