A l’issue de l’entretien d’environ une heure avec son homologue français, Mikheïl Saakachvili a tenu à souligner le rôle de la France dans la région du Caucase, le soutien de Paris aux tentatives de la Géorgie de s’approcher encore plus de l’OTAN et de l’Union européenne.
En somme c'est une bonne entente qui règne entre Tbilissi et Paris même si un point inquiète beaucoup les Géorgiens : le projet de vendre à la Russie un navire porte-hélicoptères de classe Mistral et de l’autoriser à en construire trois autres elle-même. Selon des sources à l’Elysée citées par plusieurs agences de presse, le président français a expliqué à Mikheïl Saakachvili que si on attendait de la Russie qu’elle se comporte en partenaire dans tous les domaines, on ne pouvait pas lui refuser de la traiter également en partenaire également dans les domaines de la sécurité et de la défense.
Tout en manifestant ses préoccupations à ce sujet, le président géorgien aurait dit comprendre la logique de son interlocuteur. Il a également estimé que le fait même d’être reçu à l’Elysée deux jours avant la visite de Vladimir Poutine à Paris signifiait l’échec des efforts russes pour isoler la Géorgie sur la scène internationale.