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L'annonce, ce lundi, par le Premier ministre Saad Hariri, de réformes économiques d'urgence n'a pas convaincu les manifestants, après des années d'inaction du pouvoir. L’analyse de Georges Corm, ancien ministre des Finances du Liban, professeur à l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages de référence sur le Liban et la géopolitique du Moyen-Orient.
« Ce ne sont pas vraiment des mesures, c’est continuer sur les mêmes erreurs, qui sont celles des gouvernements successifs au cours des trente dernières années, par Hariri père d’abord, puis Hariri fils. On est toujours dans une mécanique où le pays est mis en coupe réglée par les barons communautaires du régime. »