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Il y a trente ans, on la surnommait « la Venise du Moyen-Orient ». Les touristes y venaient pour se balader le long de ses canaux, où coulait encore une eau claire et abondante. Mais depuis, la sécheresse, les guerres et la mauvaise gestion des gouvernements successifs en Irak ont eu raison de cette ville et de ses réserves en eau. L’année dernière, une grave crise hydrique a touché la région. Un an après, les habitants et les organisations internationales craignent un nouveau drame sanitaire et dénoncent l’inaction des autorités. Reportage à Bassorah dans l’extrême sud de l’Irak, Lucille Wasserman.