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Cinq mois après le début du mouvement, plus de 200 services d'urgences sont toujours en grève dans toute la France. Les personnels réclament davantage d’effectifs et de moyens, jugeant insuffisant la prime de risque de 100 euros par salariés annoncé par le ministère de la Santé en juin dernier. Ce mouvement est-il le signe d'une maladie grave qui ronge le système de santé français ? Éléments de réponse avec Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).