Nicolas Monceau (Turquie): «Une défaite de l’AKP pourrait marquer son déclin»

On revote en Turquie. Les habitants de la capitale économique turque sont de nouveau appelés aux urnes suite à l'annulation du précédent scrutin du 31 mars dernier. L'AKP du président Erdogan, battue, a obtenu que le vote ne soit pas validé pour cause d'irrégularités. Pourquoi l'AKP s'accroche autant à Istanbul qui n'est pas la capitale de la Turquie ? Si l'AKP l'emporte, est-ce que sa victoire n'en restera pas malgré tout entachée par un processus électoral discutable ? Le CHP d'Ekrime Imamolou, qui l'avait emporté il y a trois mois, peut-il rééditer l'exploit ? Sur quoi va se jouer cette élection ? Nicolas Monceau, maître de conférences à l’Université de Bordeaux, chercheur associé à l’Institut français d’Études Anatoliennes d'Istanbul (l’IFEA), est l’invité de RFI.

Partager :