Une maison pour un euro. Cela ressemble à une fausse publicité de conte de Noël. Mais, il s’agit bien d’un programme social lancé, dans plusieurs villes européennes, dont Roubaix dans le nord de la France. L’idée : donner des logements vacants et délabrés à des investisseurs privés qui s’engagent à les réhabiliter. Un projet expérimental qui a permis à des habitants d’accéder à la propriété pour un prix environ 20% moins cher que les prix du marché. Reportage à Roubaix signé Lise Verbeke.
Et Liverpool justement, qui a inspiré l’initiative des Hauts de France. Le programme «Maison à une livre» a été lancé en 2013. Six ans plus tard, le bilan est très mitigé. Certes, réhabiliter des maisons à l’abandon a permis de faire baisser la pression immobilière, mais la question des ghettos n’est pas résolue pour autant. Les explications au Royaume-Uni de Marie Billon.
Donner aux sans-abris un logement, en premier lieu et avant toute chose. C’est l’idée simple, mais révolutionnaire, lancée dans les années 90 aux États-Unis. L’idée a fait son chemin en Europe, jusqu’en République Tchèque. Dans la ville de Brno, la deuxième ville du pays, le programme Housing first a vu le jour grâce aux fonds européens. Mais, cela ne suffit pas à pallier l’absence de politique de logement social dans le pays. À Prague, Alexis Rosenzweig.
Méga fermes
Leur taille dépasse l’entendement. En Bulgarie, dans la plaine du Danube près de la frontière roumaine, on trouve des fermes de plusieurs milliers d’hectares. Autant dire un empire agricole, propriété de riches investisseurs. C’est le cas d’Agrobel situé à Brest, à 200 kilomètres au nord de Sofia. L’exploitation tourne grâce aux nouvelles technologies, les besoins en main d’œuvre sont donc très limités. Et si ce n’est par la taille, on est loin, très loin du modèle des sovkhozes dont se rappellent les anciens. Une époque où les campagnes étaient encore habitées. Reportage, à Brest, de Juliette Rengeval.
Un reportage réalisé avec le soutien de la Direction générale de l’Agriculture et du Développement rural de la Commission Européenne. Cette publication n'engage que son auteur et la Commission n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.
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