À l'approche des élections européennes, c'est encore la carte migratoire que veut jouer Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, figure de proue de la Ligue. Il veut durcir encore un peu plus sa politique, en faisant payer des amendes aux navires qui viennent au secours des migrants en Méditerranée. Des ONG qui ont de plus en plus de mal à intervenir, accusées de faire le jeu des passeurs.
Depuis décembre 2018, l’Aquarius, LE navire emblématique de SOS Méditerranée est à quai à Marseille. Mais, l’ONG ne baisse pas les bras pour autant. L’organisation a récemment interpellé les eurodéputés pour qu’ils défendent le droit international maritime.
Et la porte-parole de l'organisation, Sophie Rahal rejette ces accusations, «infondées», dit-elle. Elle est l’invitée d’Accents d’europe, au micro de Catherine Rolland.
Un autre bateau symbolise la fermeture des ports européens aux migrants... Le Lifeline, ce navire affrété par une ONG allemande... Pendant une semaine, avec 230 migrants à bord, il avait cherché un port pour débarquer en Méditerranée. C'est à Malte que s'était terminée son odyssée.
Mais, l'histoire ne s'arrête pas là pour son capitaine, Claus-Peter Reisch, qui a ensuite dû faire face à la justice maltaise... Il vient d'être condamné à 10 000 euros d’amende. Depuis Berlin, Julien Mechaussie a recueilli la réaction de l’organisation « Mission Lifeline », dont le siège est à Dresde, dans l’est du pays.
La chronique de Courrier international avec Ingrid Therwath.
En Italie, gros plan sur la figure d’Emma Bonino, grande dame de la politique italienne, et le scandale des petites mains du luxe italien.
Le choix musical de Vincent Théval : Bobby Oroza Keep On Believing (Finlande).