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En janvier 2016, plus de 2 000 enseignants des universités turques signaient une pétition réclamant le retour de la paix dans le sud-est à majorité kurde. La société civile turque et leurs collègues à l’étranger les connaissent sous le nom « d’universitaires pour la paix ». Mais pour le pouvoir, ce sont des partisans du terrorisme. Licenciés, poursuivis par la justice, des centaines d’entre eux risquent la prison. À commencer par une historienne, Füsun Üstel, la première à avoir vu sa peine confirmée en appel. Il y a quelques jours à Istanbul, elle retrouvait ses collègues et ses étudiants pour un dernier cours magistral.