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Pour la première fois dans l'histoire du Gabon, un groupe de jeunes militaires est apparu ce lundi à l'aube à la radio-télévision nationale, appelant à un soulèvement et annonçant la prochaine formation d'un « conseil national de restauration » de la démocratie, en l'absence du président Ali Bongo Ondimba, absent du pays depuis plus de deux mois après un AVC. Quelques heures plus tard, le calme était « revenu » et la situation était « sous contrôle », selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement gabonais. L’analyse du journaliste Antoine Glaser, ancien directeur de La Lettre du Continent et co-auteur avec Thomas Hofnung de Nos chers espions en Afrique, éditions Fayard.