Ce 2 novembre est la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes. Une journée qui prend une résonnance particulière cette année, un mois après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat de son pays à Istanbul. Les commanditaires de ce meurtre n’ont toujours pas été identifiés et beaucoup pointent du doigt la responsabilité de la famille royale saoudienne.
Cette affaire met en exergue le danger encouru par les journalistes dans de nombreux pays aux régimes autoritaristes, mais aussi la frilosité des pays occidentaux à condamner ce type de violation des droits de l’homme lorsqu’elles sont exécutées par des partenaires diplomatiques et commerciaux importants. L’Arabie saoudite n’est malheureusement pas une exception. Au Kurdistan irakien par exemple, région autonome du nord de l’Irak les journalistes indépendants risquent chaque jour la torture, voire la mort.