Les migrants en souffrance psychologique

Il y a deux ans jour pour jour, le plus grand bidonville de France était évacué. Les pelleteuses avaient détruit les abris de fortune dans la jungle de Calais, et près de 6 500 migrants avaient été envoyés dans différents centres, un peu partout dans le pays. Aujourd’hui, malgré des évacuations régulières comme à Grande Synthe, le mardi 23 octobre 2018, plusieurs centaines de migrants vivent toujours dans des conditions difficiles à Paris, Nantes et toujours à Calais, avec le mince espoir de traverser la Manche. Des exilés dont la santé mentale est préoccupante, les troubles psychiques sont cachés, mais bien réels, et les ONG tentent de les soigner. Lise Verbeke.

En Turquie, des migrants sous contrôle. Sur la côte turque de la mer Egée, les départs de migrants vers les îles grecques ont fortement baissé. C’est la conséquence de l’accord conclu entre Ankara et Bruxelles, en 2016, accord d’ailleurs que les Européens aimeraient dupliquer avec les pays du Maghreb. Olivier Hanrion de la RTBF est allé voir quelle était la situation des réfugiés syriens sur place.

Gdansk résiste au discours anti-migrants du gouvernement polonais. A l’est de l’Europe notamment, les discours xénophobes et alarmistes se multiplient. En témoigne ce dernier spot télévisé en Pologne, initié par le parti ultra-conservateur au pouvoir, le PiS. Diffusé sur des chaînes privées, il imagine la victoire de l’opposition aux prochaines élections de 2020, avec une déferlante de réfugiés sur le pays. Le spot mélange images d’émeutes et d’attentats. Si le gouvernement à Varsovie relaie ce type de propos, et refuse les quotas européens d’accueil des migrants, des villes polonaises résistent. Comme Gdansk, 500 000 habitants, qui a déjà aidé plus de 25 000 personnes. Thomas Giraudeau.

Les jeunes Européens craignent la pauvreté. En France, l’Observatoire des Inégalités vient de rappeler que les moins de 30 ans sont, en effet, les plus touchés par la pauvreté. A l’échelle européenne, une nouvelle enquête démontre que près de moitié des 15-25 ans a peur de basculer dans la précarité dans les mois qui viennent. Avec Eve Minault.

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