Arrivé par surprise, en juin 2018, à la tête d’un gouvernement ultra-minoritaire, rares étaient ceux qui prédisaient le moindre avenir au socialiste Pedro Sanchez. Quatre mois plus tard, « el guapo »… le beau gosse s’est imposé dans le paysage politique espagnol, par quelques coups d’éclat, en lançant par exemple le processus d’exhumation de la dépouille du dictateur Franco, en accueillant le navire humanitaire Aquarius, ou en reprenant langue avec les indépendantistes catalans. La situation reste fragile mais le PSOE, le Parti socialiste ouvrier espagnol moribond, a repris des couleurs et un peu d’espoir à quelques mois des élections européennes.