Le fabricant du Roundup devra verser 290 millions de dollars à un jardinier atteint d’un cancer incurable…
C’est une condamnation « qui peut tout changer », pour Le Figaro
Le Monde, lui, parle d’une « amende historique »
Enfin, La Croix évoque un « coup de tonnerre judiciaire »
« Les jurés, rappelle le Figaro, ont estimé que la multinationale américaine (…) avait sciemment caché la dangerosité de son Roundup »…
« Une histoire comme l’Amérique les aime, pour Le Monde, le petit terrassant le géant »…
Une histoire qui pourrait bien se répéter…
D’après Le Monde toujours, Monsanto « est confronté aux Etats-Unis à plus de 4 000 procédures semblables », et ce jugement, « le premier du genre, ouvre une boîte de Pandore »
Pour La Croix, la condamnation a « immédiatement remobilisé en France les opposants au Roundup et à sa molécule de base, le glyphosate ».
Si bien, que Le Figaro estime que cette décision « pourrait bien faire vaciller le géant de l’agrochimie ».
« C’est une grosse source d’inquiétude pour la société allemande Bayer qui vient de racheter son concurrent américain », analyse La République des Pyrénées.
En effet, Le Figaro explique que, si « la part que représente le glyphosate dans le pôle agraire du groupe n’a pas été dévoilée », le « dernier bilan publié par Monsanto montre que la division engrais correspond à un chiffre d’affaires de près de 5 milliards de dollars… Soit 31% de l’activité du groupe américain ».
Au-delà des conséquences pour Monsanto, La Croix préfère s’interroger sur les évolutions que cette décision de justice peut amener…
Pour le journal, ce jugement renforce « ceux qui s’engagent dans de nouvelles formes de production. Les agriculteurs auront leur part dans ce changement, ainsi que les consommateurs, de plus en plus sensibles à l’origine de ce qui leur est proposé. L’évolution est puissante dans les pays développés, au point que même les multinationales devront la prendre en compte ».
Justement, pour ceux qui veulent faire attention à leur alimentation, il existe des applications… Applications auxquelles s’intéresse Le Parisien aujourd’hui.
Elles s’appellent Foodvisor, Veff’Up, ou encore Kwalito…
Leur but… nous aider à mieux comprendre, à mieux savoir ce que nous mangeons, et ainsi mieux choisir…
La plus célèbre, Yuka, va franchir les 5 millions de téléchargements…
Un succès « inespéré pour les trois trentenaires qui l’ont cofondée il y a moins de deux ans », nous explique Le Parisien.
D’après le sociologue de l’alimentation Jean-Louis Lambert, les Français ont hérité « des préoccupations nutritionnels de nos voisins anglo-saxons et scandinaves ».
De nouvelles préoccupations auxquelles répondent « ces applications avec des outils propres à notre temps ».
Comment ça marche ?
Le Parisien prend l’exemple du leader, l’application française, Yuka…
« Une fois l’appli téléchargée sur votre smartphone, vous scannez le code-barres d’un produit (les articles sont référencés à partir d’une base de données ouverte et collaborative) ».
L’application donne alors une note sur 100 au produit…
Note qui prend en compte la qualité nutritionnelle, la présence ou non d’additifs alimentaires, ou encore le label bio (français ou européen)…
Enfin, en cas de mauvaise note, l’application vous propose un ou plusieurs produits alternatifs mieux notés…
Alors, nos smartphones vont-ils devenir nos nouveaux nutritionnistes ?
Pas si simple, à en croire Nathalie Negro, diététicienne interrogée par Le Parisien…
Selon elle, ces applications « donnent une information sur un produit, mais n’ont pas la vision globale d’une alimentation équilibrée ».
« Les applications qui scannent les produits se basent sur 100g d’aliments. Or, on ne mange pas toujours 100g. Pour que cela ait un intérêt, il faudrait pouvoir ramener à des portions de 20, 30g selon le plat ».
« Tout est question d’équilibre », résume la diététicienne…
Faire attention ce que l’on consomme, c’est bien… Mais il faut aussi être attentif aux déchets que l’on produit, et à leur recyclage… Dans cette optique, le gouvernement s’attaque aux produits en plastique…
L’objectif, inciter les industriels à généraliser l’usage du plastique recyclé…
Le Figaro précise que, pour cela, « le gouvernement veut activer un levier de poids : le portefeuille des Français ».
Ainsi, on peut lire dans Libération que « dès 2019, acheter des produits en plastique reviendra plus cher quand celui-ci n’est pas recyclé ».
Dans le détail, Brune Poirson, la secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire a annoncé « un système de bonus-malus allant jusqu’à 10% du prix des produits ».
Un système activé dès l’année prochaine, et qui devrait monter en puissance…
D’après Libération, « gouvernement veut arriver à un taux intégral de recyclage des plastiques d’ici à 2025, promesse de campagne du président Emmanuel Macron ».
Un signal positif, salué par plusieurs associations…
Le problème, comme le met en avant Le Parisien, c’est que « le recyclage ne serait pas le plus sûr moyen » pour parvenir à la disparition des déchets plastiques.
Dans les colonnes du journal, Nathalie Gontard, directrice de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique insiste : « le plastique ne se recycle que deux, au mieux trois fois. Ensuite, il devient un déchet ».La scientifique voit dans la mesure gouvernementale, une illusion de solution.
Un avis partagé par Laura Chatel, chargée de campagne de l’association Zero Waste France…« C’est comme si on vidait une baignoire avec un seau, sans avoir fermé le robinet », compare-t-elle. « La question centrale, selon elle, est moins celle du recyclage que celle de la réduction de la consommation ».