Une alliance surprise à la tête de l’Irak. Un mois après les élections législatives, les deux listes arrivées en tête ont annoncé qu’elles allaient diriger le pays ensemble : il s’agit de la liste du nationaliste chiite Moqtada Sadr, et celle d’anciens combattants antidjihadistes proches de l’Iran. Trente ans après la fin de la guerre Iran/Irak, faut-il s’inquiéter de l’influence de Téhéran dans les affaires irakiennes ? Ou bien peut-on espérer que cette alliance permette le début de la reconstruction post-Etat islamique dans le pays ? C’est le débat du jour.
Pour en débattre:
-Myriam Benraad, professeure en Sciences politiques et en Etudes de sécurité à l’Université de Leyden aux Pays-Bas. Auteur du livre «Jihad: des origines religieuses à l’idéologie», éditions Le Cavalier Bleu. -Gérard Chaliand, géopoliticien, spécialiste de l’étude des guerres et des conflits armés internationaux et auteur de « Pourquoi perd-on la guerre ? » (Editions Odile Jacob 2016)