Le prix Anzisha fait partie aujourd’hui des grands concours d’entreprenariat pour les jeunes Africains. Un programme que dirige Tonjé Bakang.
« Nous avons aidé 83 entrepreneurs. Ce sont tous les lauréats de nos prix depuis 5 ans. Au total, ils ont tous levé 1,6 million de dollars. Sur ce montant, nous avons financé directement plus de 500 000 dollars. Il y a des success stories. L’exemple de Koffi, un jeune Ivoirien, lauréat il y a à peu près 2 ans, à qui on a donné un petit coup de pouce : 25 000 dollars. Aujourd’hui, ces 25 000 dollars, son talent et ses efforts lui ont permis de faire grandir son business, d’employer directement 48 personnes à plein temps, de générer la création de 120 emplois et l’année dernière de faire un chiffre d’affaires d’environ 1 million de dollars. »
De son côté, Hive, un programme de résidence qui a démarré il y a un an à Aix-en-Provence, dans le Sud de la France, veut aider les talents à élargir leurs domaines de création et d’activité, explique Sylvia Andriantsimahavandy, qui dirige ce programme.
« Nous sélectionnons 20 jeunes talets du monde entier, qui sont accueillis en résidence pendant 6 mois. Nous venons d’ouvrir, ici à Afrobytes, l’appel à candidatures pour la 3ème promotion. Nous cherchons des artistes, des designers, des développeurs informatiques, des ingénieurs, des scientifiques, des managers de l’innovation également et des gens plus orientés dans le business. Notre enjeu c’est de les mettre ensemble et de les engager dans un chemin d’intelligence collective et de création collaborative. »
Les talents qui intègrent le programme Hive sont pris en charge financièrement.
La plateforme BusinesDigital.fr, elle, offre depuis 7 ans une formation gratuite en ligne, dit Franck Parienti, l’un de ses responsables. « On avait commencé à Madagascar à aider à apprendre un métier dans l’informatique et ensuite on propose aux personnes, soit de créer leur propre start-up et on va les aider, ou on les met en relation avec des entreprises qui recrutent. Et on se rend compte que de plus en plus de personnes veulent créer leur propre start-up. Avec cette formation, on les encourage à répondre aux besoins du marché en Afrique et dans le monde. »
La tech africaine poursuit son développement malgré de nombreux obstacles, comme l’accès limité aux financements.