Ce samedi en Pologne, le principal parti d'opposition, Plateforme Civique, appelle de nouveau à manifester. Les réformes entreprises par le pouvoir en place mettent en danger la démocratie, dit-il. L’Union Européenne partage cet avis et reproche à la Pologne ses manquements à l’Etat de droit. Le PIS, parti au pouvoir, se targue sa légitimité et du soutien d’une partie de la population à ses réformes sociales (en faveur des familles par exemple). A l’intérieur du pays, comme à Bruxelles, on estime que le pouvoir conservateur transgresse les règles en matière de bonne gouvernance.
Pour en débattre :
-Jean-Yves Potel, historien et politiste, spécialiste de l’Europe centrale et spécifiquement de la Pologne
-Georges Mink, directeur de recherche émérite au CNRS, professeur permanent au Collège de l’Europe (campus de Natolin à Varsovie) et auteur de La Pologne au cœur de l’Europe de 1914 à nos jours aux éditions Buchet-Chastel (2015) (Par téléphone)