Graines d’ingénieurs en Afrique centrale

On estime que 2,5 millions de nouveaux ingénieurs et techniciens sont nécessaires en Afrique subsaharienne, afin d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. Mais, les formations proposées sur le continent sont souvent théoriques, et pas assez tournées vers les besoins des entreprises. En Afrique centrale, certaines écoles proposent une formation de qualité, coûteuse, et en lien avec les entreprises locales, souvent pétrolières. C’est le cas de l’Institut catholique des arts et métiers, école française, qui inaugure un nouveau campus sur son site de Pointe-Noire, tout près de Total.Comment ces formations peuvent-elles profiter aux pays africains, sans uniquement servir les intérêts de multinationales ? A quoi rêvent ces jeunes futurs ingénieurs ? Et quelle place pour les femmes, encore très rares dans les promotions ?

Reportage à Douala et Pointe-Noire. Grand reportage de Charlie Dupiot.

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