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En 48 heures, 250 personnes dont près de 60 enfants ont été tuées en Ghouta orientale en Syrie par des bombardements des forces pro-gouvernementales syriennes qui viseraient délibérémentmaisons et hôpitaux. L'ONU a réclamé l'instauration d'un cessez-le-feu estimant que la situation « échappait à tout contrôle ». Elle a prévenu que les attaques contre des hôpitaux pouvaient constituer des crimes de guerre. Pourquoi cet acharnement sur les infrastructures civiles ? Éléments de réponse avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'Etudes et de Recherche sur le Monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l’université de Genève.