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C'est le retour sur les routes de l’exil ou la prison : pour les dizaines de milliers de migrants africains en situation irrégulière en Israël, le mot d’ordre est clair. Le programme lancé par le gouvernement israélien, hier, leur donne jusqu’à fin mars pour quitter Israël. S’ils refusent, ils seront incarcérés pour une durée indéterminée. Le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, s’est félicité de sa mise en œuvre, destinée à « faire partir les migrants entrés illégalement » et qu’il appelle aussi les « infiltrés ». Les explications de Denis Charbit, professeur de sciences politiques à l'université ouverte d'Israël.