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Plus d’un an après le démantèlement de la « jungle » de Calais, les migrants courent toujours : après la nourriture, un toit ou pour fuir la police. Les sans-papiers sont évacués régulièrement, mais reviennent toujours aussi nombreux. Les CAO, centres d’accueil et d’orientation ne sont plus. Depuis le mois d’août dernier, ils renaissent en CAES, Centre d’accueil et d’examen des situations, comme celui de Bailleul, près de la frontière belge, de Croisilles au sud de la ville d’Arras, ou encore celui de l’abbaye de Belval à Troisvaux dans le Nord-Pas de Calais. Michèle Diaz s’est rendue dans cet ancien monastère à une heure de voiture de Calais.