Il est vrai que l'Accord de Paris, signé par 195 États et l'Union européenne, souligne le caractère spécifique de l’agriculture dès le préambule. Il reconnaît la nécessité que les efforts entrepris pour atténuer et s’adapter au changement climatique ne menacent ni la sécurité alimentaire ni la production agricole.
Mais, à ce jour, aucun consensus n'a été trouvé sur la façon d'aborder la question des modèles agricoles. Et dans le même temps, ce sont désormais 815 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde, un chiffre en hausse depuis 2015. Et le dernier rapport de la FAO identifie les dérèglements climatiques comme un facteur majeur de cette situation. Il y a donc urgence à agir. Et cette COP23 en offre l’opportunité.