Les Kurdes perdent les zones disputées, les élections reportées

En 48 heures, l'armée irakienne a repris quasiment toutes les zones dont les combattants kurdes s'étaient emparés progressivement depuis 2003, notamment dans la province pétrolière de Kirkouk. Face à ce cuisant revers et à la profonde crise politique qui s'ensuit, le comité d'organisation des élections présidentielle et législatives a reporté ces scrutins prévus initialement le 1er novembre au Kurdistan. Le coup le plus dur pour les Kurdes a été la perte des champs pétroliers de Kirkouk, qui ruine leur espoir d'un Etat indépendant détaché de l'Irak. L’analyse de Cyril Roussel, spécialiste du Kurdistan irakien.

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