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Pour tenter de lutter contre la propagande islamique dans les familles, le ministère égyptien chargé des religions et l’Université Al Azhar ont décidé de former des prédicatrices, chargées d’apporter la bonne parole aux femmes. Elles seront 2000 à terme. Toutefois, beaucoup d’observateurs craignent surtout qu’elles ne soient que des relais du discours officiel dans des domaines comme l’éducation ou la sexualité, avec beaucoup moins de latitude d’expression que leurs 50.000 collègues hommes. Analyse de Naïma Bouras, chercheuse du CEDEJ au Caire.