Cambodge: le témoignage édifiant d'une victime des mines antipersonnel

Vingt ans après le traité d’Ottawa qui interdit les mines antipersonnel, ces armes explosives particulièrement dangereuses tuent ou blessent encore 90 personnes chaque jour dans le monde. C’est le constat alarmant que dresse cette année l'ONG Handicap international qui a lancé une campagne auprès des Etats pour qu’ils arrêtent d’utiliser ces armes qui contaminent 64 pays. Mines antipersonnel, bombes à sous-munitions, restes explosifs de guerre… ces engins peuvent rester actifs des décennies après les conflits. Gniep est cambodgienne, alors qu’elle n’avait que 10 ans, elle a sauté sur une mine anti personnel à la frontière thaïlandaise. Aujourd’hui à 47 ans, elle témoigne pour sensibiliser les jeunes aux ravages de ces engins de mort.

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