Amère victoire pour Merkel

Une « victoire cauchemardesque », titrait ce matin le quotidien allemand Bild.  Certes, la chancelière Angela Merkel réussit une performance inégalée en Europe : être élue pour un quatrième mandat à la tête du gouvernement. Mais avec à peine 33% des voix, son parti la CDU sort très affaibli.  Et il sera « traqué » sur sa droite, a déjà promis le parti populiste d’extrême droite : Alternative für Deutschland. L’AfD qui, avec 13 % des voix, fait une entrée historique et fracassante au Parlement. Il devrait pouvoir compter autour de 90 députés sur 700. Julien Méchaussie décrypte pour nous la stratégie adoptée par Merkel pour conserver le pouvoir. Un recentrage, qui a créé un appel d’air dans lequel s’est engouffré l’AfD.

Le parti social démocrate, on l’a dit, qui était le principal partenaire de coalition d’Angela Merkel, lors du précédent gouvernement, va désormais siéger dans l’opposition, après avoir réalisé son pire score depuis la Seconde Guerre mondiale, soit 20,5 pour cent.

Les négociations pour former une nouvelle coalition, sans doute avec les Verts et les libéraux vont donc commencer. La chancelière a, au plus, un mois pour tout boucler avant de prêter serment. Une cérémonie toute simple, très loin du faste présidentiel français. C’est ce qu’a raconté Pascale Hugues à Catherine Rolland.

« Was ist das », chronique d’une Française à Berlin, de Pascale Hugues, est publié aux éditions Les Arènes.

Le codage contre le chômage
Former aux métiers du numérique, les chômeurs, les non diplômés, dans un département très rural : c’est l’objectif du réseau Simplon en France qui a ouvert un nouvel établissement à Cheylard dans l’Ardèche, à 2 heures et demi au sud-ouest de Lyon. Laurent Berthault est allé la visiter.

L’Histoire des enfants-loups
C’est un épisode assez méconnu de la Seconde Guerre mondiale. La fuite des enfants allemands de Koenigsberg, qui allait devenir Kaliningrad après l’occupation soviétique. Des enfants qui fuient seuls vers la Lituanie voisine et, qu’en raison de leur errance, on appelle les enfants loups. Aujourd’hui, leur histoire est reconnue, et le musée de Klaipeda sur la côte lituanienne a voulu retracer leur parcours. Marielle Vitureau.

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