« J’ai tenu à ramener un brin d’optimisme et dire qu’en tout cas les élections auront nécessairement lieu dans les prochains mois. Pour quelle raison ? Parce que la première condition pour organiser ces élections, c’est quand même la détermination du corps électoral et le calendrier est tributaire de la détermination du corps électoral… Près de 98% des électeurs sont enregistrés, il reste 2% au Kassaï. Dans chaque province, je crois qu’un délai de trois mois leur est imparti, donc en principe l’opération de la révision du fichier électoral au Kassaï devrait se terminer fin novembre début décembre. Le Parlement pourra alors adopter la loi sur la répartition des sièges. Auparavant toujours du côté du Parlement, il faudra procéder à la révision des quelques dispositions de la loi électorale…
L’accord du 31 décembre avait prévu que si on était confronté à des contraintes qui empêcheraient les élections de se dérouler à la fin de cette année, les trois organes allaient se concerter pour évaluer la situation et fixer une date qui correspondrait à la réalité. La Commission électorale indépendante a promis qu’elle allait elle-même publier le calendrier très bientôt.»